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un lauréat

LAURÉAT Régional | 2003

Catégorie Création

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WORLD Z PHONE

Zéhar AMIMAR

  • Projet suivi par BGE Le Roseau
  • Région Picardie
  • Activité | Téléboutique, réparation et vente de mobiles (abonnements, accessoires)
  • www.debloquephone.com

LE PROJET

Zehar est un travailleur acharné. Sa réussite, il la doit à sa volonté qui ne l’a jamais quitté. Enfant des cités, il a compris que le courage et le travail sont importants dans la construction d’une vie. Alors il s’accroche, accepte les emplois qu’il trouve et s’investit du mieux qu’il peut. Quand il se retrouve au chômage, Zehar ne se laisse pas aller. Il suit des formations (en gestion, téléphonie, informatique), et décide de monter sa propre entreprise : WORLD Z PHONE.

C’est en voyant ses « copains » réussir dans la création d’entreprise, que Zehar a l’idée d’en faire autant. « J’étais en galère, sans emploi. Je voulais assurer mon avenir et me donner une chance. » Son oncle, professionnel de la téléphonie, lui apprend le métier et le convainc de se lancer dans l’aventure : « il a trouvé que j’étais bon, que j’avais de bonnes idées et m’a encouragé. »

Zehar monte WORLD Z PHONE, une entreprise multi-services : réparation des téléphones mobiles, abonnements téléphoniques, vente d’accessoires, espace d’accès Internet, espace taxiphone. Il devient même le relais des “3 SUISSES”. Après un an d’exercice, Zehar explique qu’il est très satisfait de son entreprise : « Elle fonctionne très bien. Au bout d’un an, c’est motivant ! ». Les projets continuent d’affluer et de se mettre en place : le 13 octobre, Zehar a ouvert un nouveau magasin à Pont-Sainte-Maxence.

Installé dans le quartier de son enfance, il se sent investi d’une mission auprès les jeunes : « J’ai voulu former les jeunes, les aider. Ils ont été un peu rejetés comme moi, j’ai envie de les encourager. Je suis passé par là, je sais que c’est difficile ». Zehar se sent responsable de ces jeunes des cités. Aujourd’hui, il sait et peut mieux les conseiller : « Les jeunes ont des capacités, ils sont intelligents, mais il faut les encadrer ». Il essaie de leur transmettre ses valeurs : « Il faut être volontaire, patient et surtout se faire respecter. La réussite vient après »

Aujourd’hui, Zehar est fier de son parcours. Il est reconnaissant envers tous ceux qui l’ont soutenu dans son projet. Et « Talents des Cités » en est l’illustration : « Je me sens épaulé dans mon travail. Ça n’a rien à voir avec l’argent qu’ils nous donnent. Ils nous permettent d’aller de l’avant. »